Anjou

Les vignes sont s cultivées dans la région angevine depuis au moins le 1er siècle. Les moines développent au Moyen Age de nombreux vignobles sur les terres données par les Comtes d’Anjou et les seigneurs locaux pour s’attirer les bonnes grâces de Dieu. Ils produisent essentiellement du vin blanc. De nouvelles vignes sont plantées au 16ème siècle pour satisfaire l’importante demande des courtiers hollandais qui expédient les vins angevins aux Pays-Bas et dans les colonies néerlandaises. Les fréquentes guerres anglo-bataves et la hausse continue des taxes à la douane d’Ingrandes provoquent une baisse des exportations au cours des deux siècles suivants. La production s’écroule lorsque les trois quarts du vignoble sont anéantis par le phylloxéra en 1893. Les viticulteurs le reconstituent en replantant des vignes de Chenin, cépage cultivé depuis des siècles dans la région, mais également des ceps de Cabernet Franc pour produire également des vins rouges. Ceux-ci représentent le quart de la production angevine en l’an 2000, soixante quatre ans après la création de l’AOC Anjou.

Les principaux cépages autorisés sont le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, le Gamay, le Grolleau, le Grolleau gris, le Pineau d’Aunis et le Chenin mais les viticulteurs peuvent également cultiver le Sauvignon et le Chardonnay. Les ceps reposent sur des sols constitués de schiste et de calcaire.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique tempéré plutôt sec. Les écarts de températures sont faibles au cours de l’année. Le plateau des Mauges protège le vignoble des nuages humides poussés par les vents d’ouest. Les précipitations sont inférieures à six cents millimètres par an.