Béarn

Les romains plantent les premiers ceps au 2ème siècle sur les coteaux situés entre Bellocq et Salies-de-Béarn. La construction d’une forteresse à Bellocq au Moyen Age incitent de nombreux paysans à s’installer à proximité. Ils plantent des vignes dans leurs petites exploitations agricoles et écoulent leur vin auprès des montagnards contre du bois et des pierres pour développer leurs habitations. Leur production est également acheminée à partir du 14ème siècle jusqu’en Hollande où résident de nombreux protestants béarnais. Couvrant vingt mille hectares au début du 19ème siècle, le vignoble est ensuite partiellement détruit par les maladies. La culture du maïs progresse fortement au détriment de la viticulture après la seconde guerre mondiale. La création de plusieurs caves coopératives (Bellocq, Gan et Crouseilles) permet aux petites exploitations de survivre et les viticulteurs obtiennent en 1951 la création de l’AOVDQS Béarn pour garantir l’origine de leurs vins. Elle est remplacée vingt-quatre ans plus tard par l’AOC Béarn après la mise en place de méthode de production plus contraignantes. Progressivement étendu à partir des années 1980, le vignoble occupe plus de deux cents hectares au début du 21ème siècle.

Les principaux cépages autorisés sont le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, le Tannat, le Gros Manseng, le Petit Manseng et le Raffiat de Moncade mais les viticulteurs peuvent également cultiver le Courbu noir, le Fer Servadou, le Manseng, le Camaralet de Lasseube, le Courbu, le Lauzet, le Petit Courbu et le Sauvignon. Les ceps reposent sur des sols constitués d’argile et de sables.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique tempéré. Les précipitations sont abondantes (mille à mille trois cents millimètres par an). Un vent chaud et sec souffle sur le vignoble un jour sur trois durant l’automne.