Côtes du Marmandais

Une ordonnance prise par la ville en 1339 impose le marquage des tonneaux de vin pour mieux les identifier et la Police locale puni sévèrement à cette époque le vol de raisins dans le Marmandais. Détruit par le phylloxéra à la fin du 19ème siècle, le vignoble est rapidement reconstitué pour relancer la production. La viticulture est remplacée par des plantations de tabac et des cultures maraîchères lorsque les viticulteurs de commercialiser du vin au début de la première guerre mondiale. Ils continuent néanmoins de cultiver quelques vignes pour satisfaire leur consommation personnelle. Après avoir replanté des cépages bordelais (Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc), les producteurs obtiennent en 1955 la création de l’AOVDQS Côtes du Marmandais afin de garantir la provenance de leurs vins. Ils livrent directement au domicile de leurs clients des bonbonnes estampillées Côtes du Marmandais pour accroître rapidement leurs ventes. L’AOC Côtes du Marmandais est accordée en 1990 après l’adoption par les viticulteurs de règles de production plus strictes. Elle impose notamment la culture des cépages locaux (Abouriou) ou provenant d’autres régions françaises (Gamay, Syrah) pour distinguer les vins marmandais de la production bordelaise.

Les principaux cépages autorisés sont le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, le Merlot, le Sauvignon et le Sauvignon gris mais les viticulteurs peuvent également cultiver l’Abouriou, le Côt, le Fer Servadou, le Gamay, la Syrah, la Muscadelle et le Sémillon. Les ceps reposent sur des sols constitués de calcaire, d’argile et de graves.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique aux influences méditerranéennes. Les températures sont élevées et l’ensoleillement est important en août et en septembre. Les précipitations sont importantes en décembre, janvier et mai.