Côtes du Vivarais

Cultivées durant l’occupation romaine par les Hélviens, les vignes sont exploitées au Moyen Age par les membres de l’église de Viviers-sur-Rhône et l’Evêque de Gras. La production s’effondre lorsque l’oïdium (1845), le phylloxéra (1860), le mildiou (1878) et le black-rot (1885) ravagent le vignoble. Les viticulteurs remplacent alors les cépages locaux par des cépages hybrides issus de vignes américaines résistantes à l’insecte ravageur. La piètre qualité des vins issus de ces cépages provoque le rejet en 1955 de leur demande d’utilisation de l’AOC Côte du Rhône pour garantir la provenance de leur production. La plantation deux ans plus tard des cépages Grenache, Cinsault et Syrah améliore significativement la qualité des vins et les viticulteurs obtiennent la création de l’AOVDQS Côtes du Vivarais en 1962. Elle est remplacée trente sept ans plus tard par l’AOC Côtes du Vivarais après la mise en place de méthodes de production plus strictes (vignes plantées uniquement sur les meilleures parcelles, diminution des rendements, modernisation des cuveries des caves coopératives).

Les principaux cépages autorisés sont le Grenache noir, la Syrah et le Grenache blanc mais les viticulteurs peuvent également cultiver le Cinsault, le Marselan, la Clairette, la Marsanne et le Viognier. Les ceps reposent sur des sols constitués de marnes et de calcaire.

Les vignes bénéficient d’un climat méditerranéen aux influences continentales. Le Mistral souffle régulièrement sur le vignoble.