Hermitage

De retour des croisades en 1224, le chevalier Gaspard de Sterimberg se serait installé dans une masure construite à proximité de la chapelle de Saint-Christophe pour mener une vie contemplative à l’écart du monde tout en cultivant ses vignes plantées sur le coteau. Après l’installation au 16ème siècle de plusieurs ermites sur la colline, le coteau de Saint-Christophe devient le coteau de l’Hermitage. Les vignes appartiennent essentiellement à des notables locaux lorsque le phylloxéra détruit le vignoble au 19ème siècle. De nouveaux ceps sont replantés dès 1881 pour relancer la production. Appauvris par la crise viticole des années 1920, les viticulteurs créent la cave coopérative de vins fins de Tain-l’Hermitage en 1933 pour mutualiser la vinification et développer une véritable force commerciale capable d’écouler rapidement leurs vins. Ils fondent également le Syndicat de protection de l’appellation Hermitage qui obtient en 1937 la création de l’AOC Hermitage ou L’Hermitage avec ou sans H pour garantir la provenance de la production.

La Syrah, la Marsanne et la Roussanne sont les seuls cépages autorisés. Les ceps reposent sur des sols constitués de cailloux ronds, de granit, de calcaire, de silice, d’argile, de micaschiste et de gneiss.

Les vignes bénéficient d’un climat soumis aux influences méditerranéennes. Elles sont protégées des vents du nord et des gelées printanières.