Pessac-Léognan

Les domaines viticoles se développent au Moyen Age grâce aux exportations vers l’Angleterre et à l’interdiction de vendre dans la ville de Bordeaux des vins étrangers tant que la production locale n’est pas écoulée. Les viticulteurs utilisent l’AOC Graves à partir de 1937 pour garantir l’origine de leurs vins. Ils créent en 1964 le Syndicat Viticole des Hautes Graves de Bordeaux pour obtenir la création d’une appellation spécifique à leur terroir dont le sol est composé d’une couche beaucoup plus épaisse de galets et de graviers (graves). Le droit d’accoler les noms Pessac ou Léognan à l’AOC Graves (1984) puis l’AOC Pessac-Léognan (1987) leur sont successivement accordés. Seuls cinq cent cinquante hectares sont recouverts de vignes au début des années 1970 en raison de l’urbanisation croissante de l’agglomération bordelaise qui a absorbé trois mille hectares de terres agricoles depuis 1900. Pour éviter une disparition définitive du vignoble, les terrains propices à la culture de la vigne deviennent alors intransférables. Le vignoble s’étend sur mille trois cents hectares au début du 21ème siècle grâce aux replantations effectuées par les viticulteurs sur les terres encore disponibles.

Les seuls cépages autorisés sont le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, la Carmenère, le Côt (Malbec), le Merlot, le Petit Verdot, le Sémillon, la Muscadelle, le Sauvignon et le Sauvignon gris. Les ceps reposent sur des sols constitués de graves, de calcaire, de sables et de faluns.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique. La forêt de pins limite les précipitations en bloquant la plupart des nuages chargés d’humidité.