Touraine

Les vignes sont cultivées depuis le 2ème siècle. Les moines des nombreuses abbayes construites au Moyen Age agrandissent le vignoble et les vins sont notamment consommés par les rois de France lorsqu’ils demeurent dans leurs châteaux de la Vallée de Loire (Chenonceau, Chambord…). Le Parlement de Paris interdit en 1577 aux marchands parisiens d’acheter des vins produits à moins de quatre-vingt-huit kilomètres de la capitale (Edit des vingt lieues). Cette décision incite les viticulteurs tourangeaux à multiplier les plantations de Gamay, un cépage très productif, pour approvisionner le marché parisien. Après la destruction de nombreuses vignes par le phylloxéra à la fin du 19ème siècle, les producteurs replantent les cépages traditionnellement cultivés dans la région. Pour garantir la provenance de leurs vins, ils obtiennent en 1939 la création de l’AOC Coteaux de Touraine (rebaptisée Touraine quatorze ans plus tard). Les viticulteurs modifie l’encépagement du vignoble à partir des années 1950 : Le Sauvignon supplante le Chenin et l’Orbois, le Gamay couvre d’importantes surfaces et le Cabernet Franc occupe dorénavant les meilleurs coteaux.

Le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, le Côt, le Gamay, le Grolleau, le Grolleau gris, le Pinot Meunier, le Pineau d’Aunis, le Pinot gris, le Pinot noir, le Sauvignon, le Sauvignon gris, le Chardonnay, le Chenin et l’Orbois sont les seuls cépages autorisés. Les ceps reposent sur des sols constitués de sable, de graviers, de calcaire et d’argile

Les vignes bénéficient d’un climat océanique (aux influences continentales à l’est). Les écarts de températures entre l’hiver et l’été sont plus importants à l’est qu’à l’ouest. Les précipitations varient de cinq cent cinquante millimètres par an à l’ouest à six cent cinquante millimètres par an à l’est.